Merci pout on message ;) Les mannequins n’ont pas la même vie que nous ! Elles passent leur vie à prendre soin d’elles, du lever jusqu’au coucher, alors pas étonnant qu’elles aient le corps qu’elles exhibent. Nous, nous vivons dans un autre monde : se presser le matin avant de partir au lycée en mangeant ce qu’on trouve, le stress des études, les repas à la va-vite au déjeuner entre les cours avec panini ou pizza, etc… Les cures, les spas, les massages ne font pas parti de notre quotidien (pas encore ). Donc le seul moyen de leur ressembler, c’est souvent de tomber dans l’extrême avec l’anorexie.

Coucou Laure, je te conseillerais de voir un nutritionniste qui pourra t’accompagner en fonction de tes besoins. Je ne l’ai pas fait assez tôt, et donc je suis tombée dans l’excès car je n’arrivais pas à contrôler mon poids. Chaque corps est différent avec un besoin nutritif particulier, et le nutritionniste t’aidera à trouver le bon équilibre. Bon courage ;)

Merci d'avoir pris le temps de lire ce site. Une des difficultés est effectivement de prendre conscience de son état pour pouvoir ensuite en sortir. Tu as sans doute franchi une étape clé et difficile qui est le pas le plus important vers la guérison. Aie confiance en ton médecin, et surtout en toi. Parles-en à tes amis qui t'aideront et t'écouteront. Tu n'es pas seule, et donne l'occasion aux gens autour de toi de t'aider et de t'accompagner. Bravo à toi d'avoir franchi cette étape. Aie confiance !

L’animalo-thérapie - oui j’y crois aussi a fond. Comme toi, au pic de ma maladie, mes parents ont accepté qu’on prenne un chien. Il s’appelle Rio et cela m’a énormément aidée aussi. Il a senti que j’avais besoin de lui, lui de moi car encore chiot, et hop ! Depuis Rio est devenu anorexique donc on en a pris un deuxième pour l’aider (je rigole pour l’anorexie de Rio mais pas pour le deuxième chien !).

Prends soin de toi et du chat.

Bonjour, Désolé de ma réponse tardive : sans doute que j’appliquais sans le savoir tes recommandations de « lacher-prise » en cette période de fêtes de fin d’année en me déconnectant un peu du site… Mes deux oncles sont psy praticiens tous les deux, donc le travail sur soi on connaît à la maison ! La légèreté est une clé nécessaire du bonheur et pour moi une vrai sagesse, et j’envie souvent ceux qui arrivent à lui laisser toute sa place.

Salut Julie,

Merci beaucoup pour cette question. Je suis très heureuse de pouvoir aussi aider l’entourage des malades car il représente un soutien indéniable ! Déjà je tenais absolument à te féliciter pour cette démarche et le temps que tu prends pour aider du mieux que tu peux ton amie !! Tu dois sûrement te sentir impuissante car cette maladie est remplie d’incompréhensions…mais sache que tu peux représenter un soutien précieux pour elle.

Si celle-ci a l’air de nier son anorexie c’est sûrement parce qu’elle aime son corps, qu’elle en est fière. Pour beaucoup de filles comme elles, elles sont atteintes de ce qu’on appelle la « dysmorphophobie » cad qu’elles ont une image truquée de leur propre corps qu’elles perçoivent encore comme imparfaits.

Tout d’abord, je suis persuadée qu’essayer de lui parler pour comprendre quelle relation elle entretient avec son corps, pk elle a décidé de se lancer dans un régime excessif est une étape primordiale pour la soutenir. Aussi, n’hésite pas à la mettre en garde contre les effets néfastes que cela peut engendrer (perte des règles, perte des cheveux, absence de concentration, problèmes de tensions, carences alimentaires) et la possible hospitalisation qui pourrait survenir si la situation ne change pas. Enfin, si tu en as la force, parles-en à ses parents afin qu’ils puissent contacter le personnel de santé. Pour moi, l’hôpital dans lequel je suis suivi fait preuve d’énormément d’écoute et de bienveillance ce qui me permet de me redonner du courage pour poursuivre cette lutte !

Coucou bere,

Mille mercis pour ta question très intéressante.

A vrai dire, je pense que tout mon entourage m’a permis de combattre cette maladie. La réactivité de mes parents face à ma dégradation physique et mentale et leur désir de me comprendre, la bienveillance et la jovialité permanente de mes amies, ma psychiatre sans cesse à l’écoute et pleines de conseils m’ont permis d’avoir un cadre sain et m’ont transmis cette rage de m’en sortir.

Comment je me suis rendue compte que j’étais malade ? Très tôt, j’ai réalisé que j’étais en train de perdre le contrôle et que mon envie de perdre du poids devenait obsessionnelle au point de ne penser plus qu’à ça ! Toutes mes pensées s’étaient dirigées vers la perte des calories. Mais, c’est les commentaires de mes proches sur mon corps malade, les regards insistants et les commentaires des passants qui m’ont petit à petit amenée à avoir honte de mon physique. Alors quand j’ai su qu’une hospitalisation=interdiction de visites=déscolarisation d’une durée d’1 an était à envisager d’ici la fin des vacances d’été, j’ai compris que je devais impérativement réagir pour ne pas voir ma vie et celle de mes proches s’effondrer de nouveau. Cet ultimatum a résonné comme une sorte d’électrochoc permettant de vaincre étapes par étapes cette phobie de la nourriture.

Merci pour tes questions pour lesquelles je n’ai pas les réponses. Je peux seulement y répondre par d’autres questions qu’elle soulève.

Sans doute que j’ai une exigence de beauté depuis ma tendre enfance, soucieuse de mon apparence depuis très tôt. Ma mère à toujours eu aussi cette même exigence, toutes deux nourries par les magazines de mode que nous lisons.

La beauté extérieure est aussi sans doute plus facile à atteindre que la beauté intérieure qui reste pour moi comme pour beaucoup d’entre nous, un objectif bien plus difficile à approcher.

Est-ce qu’un corps « beau » qu’on peut plus facilement façonner a sa guise, est un palliatif à une âme « belle » dont la quête reste une route tellement plus sinueuse ?

Ce qui est sûr, c’est que les critères communément acceptés du corps beau inondent les médias et les réseaux sociaux, devenant des références à suivre. Les modèles d’ « âmes belles » sont moins présents et avec moins de followers….

moche, grosse, jolie, mince - chacun à ses propres critères de beauté. De mon expérience, je te garantis que les filles minces souffrent pour rester minces et sont souvent loin d’être épanouies. Les filles épanouies sont souvent celles qui « assument » ou « acceptent » leur corps. Regarde les évolutions de la publicité où on montre enfin, non pas des filles minces, mais des filles épanouies même si elles ont des rondeurs. Une nourriture et une vie équilibrées me paraissent clés pour permettre à son corps de se stabiliser autour de son poids normal. Plus facile à écrire qu’à pratiquer !

Merci de ta question 😀! Je me suis moi même trouvée dans cette situation. N’arrivant pas à maigrir, je me suis lancée dans la privation de nourriture qui est l’erreur à ne surtout pas commettre. Je ne suis pas diététicienne, mais je crois vraiment qu’une nourriture équilibrée accompagnée d’un minimum d’exercice physique doit permettre à notre corps de se stabiliser à son poids normal. Tu dois être patiente pour y arriver, sans user de régimes violents dont tu risques de perdre le contrôle.